Comment bloguer m\’a aidé à réaliser mon mémoire de fin d\’étude

\"\"

Le lundi 6 Juin 2011 mon mémoire de fin d’étude a été rendu YOUHOU !!! Ceux qui me suivent ont pu constater que j’ai du réduire énormément mon rythme de publication, priorités obligent. Ce mémoire a été un vrai parcours du combattant entre grand moment de motivation et crises de désespoir face à des pages blanches.

En bloguant, on adopte des méthodes de travail et un état d’esprit très propice à la rédaction, notamment d’un mémoire. Voici les 5 points principaux où le blogging m’a beaucoup aidé:

1) Trouver un sujet

Le première épreuve du mémoire et certainement la plus importante, c’est de trouver un sujet. C’est la même problématique quand on veut lancer un blog. Il faut savoir faire le tour de nos passions, de nos compétences et des sujets sur lesquels on est le plus à l’aise et surtout sur lesquels ont aura le plus de plaisir à travailler.

Le mémoire que j’ai rendu était un mémoire de recherche appliquée, cela implique de trouver un sujet bien spécifique dans lequel on peut apporter des préconisations pour les entreprises, suite à des recherches approfondies.

Travaillant dans le domaine du webmarketing, parler des réseaux sociaux, aurait été banal, vu et revu. Facebook, Twitter et compagnie je pense qu’on en a fait le tour plusieurs fois, il fallait donc trouver quelque chose de plus original. En observant les tendances actuelles et le succès grandissant de Zynga et des social games, je me suis dis que ça pouvait être un sujet plutôt interessant. Puis en poussant plus loin sur ce qui m\’intéressait vraiment et sur les secteurs émergents, l’illumination est arrivée ! Pourquoi ne pas faire un mémoire sur les jeux vidéo ! Plus de 15 ans de geekage intense, ça m’a bien servi à quelque chose. Un geek passionné de jeux vidéo qui souhaite créer sa propre boite…ben le voilà mon sujet ! Pourquoi ne pas “tenter” de parler d’usage des jeux dans l’entrepreneuriat ?
Je tenais déjà une piste pour mon sujet…

2) Trouver les sources et l’information puis la traiter

C’est bien beau d’avoir un super sujet qui nous motive, mais encore faut-il qu’il soit documenté. Et oui ! Les correcteurs aiment les sources, les recherches, les données… Tout comme les lecteurs de blogs qui aiment avoir des exemples concrets, des références et des preuves que ce qui est avancé est vrai.

En bloguant, j’ai pris l’habitude de surfer à la recherche d’information plus ou moins spécifique. J’ai déjà bien rempli mes bookmarks, mes agrégateurs de flux RSS. J’ai pris l’habitude d’optimiser mes recherches Google. Mais le plus important, je me suis mis à lire !
Encore jeune, mon expérience se forge au fur et à mesure, les livres me permettent d’accelerer l’apprentissage, d’aborder des concepts qui ne sont pas forcément vu en cours ou sur les lieux de travail. J’apprends avec l’expérience des autres, notamment des blogueurs qui partagent leurs expériences et leurs connaissances au quotidien.

Je sais donc où trouver les bons livres et j’ai acquis des méthodes afin de synthétiser mes lectures, que ça soit pour ma mémoire ou pour partager ce que j’ai appris avec les lecteurs.

Trouver des sources a été facile : livres, blogs, vidéos, conférences etc. 90% de mes sources sont en anglais, mais c’est normal, je traite d’un sujet qui émerge en Amérique du Nord mais encore très peu abordé en France.

J’ai pu donc éplucher toutes ces sources, prendre des notes et confirmer qu’il y avait de quoi dire sur mon sujet.

3) Utiliser le pouvoir du réseau et des communautés

Pour rédiger ce type de mémoire, les sources à elles seules ne suffisent pas, il faut effectuer une étude de terrain: questionnaire, interview, retours d’experts etc. Quelles sont les premières personnes que j’ai sollicité pour m’aider en répondant à mon enquête (après les proches et les amis) ? Les lecteurs et les autres blogueurs.

D’ailleurs j’en profite pour remercier tout ceux qui ont répondu à mon enquête et qui m’ont donc aidé à approfondir mes recherches. En deux jours j’ai reçu plus d’une soixantaine de réponse à l\’enquête grâce au post du blog, à la newsletter et aux réseaux sociaux. En plus, j\’ai bien appris qu\’il faut donner pour recevoir, voilà pourquoi j\’ai offert à tout ceux qui ont réalisé le questionnaire une petite compilation sur les citations sur les jeux.

J’ai également eu la chance de tomber (comme par hazard) sur des articles de blogueurs annonçant des conférences sur mon sujet de mémoire…à Montréal ! Et encore mieux, lors de ces conférences, j’ai rencontré des passionnées de jeux et d’entrepreneuriat sensibles à ma problématique.

La puissance du réseau m’a donc permis de récolter énormément d’informations en très peu de temps, ce qui m’a permis d’avancer plus vite.

4) Avoir plus de facilité à rédiger

Rédiger un mémoire ce n’est jamais drôle…Surtout quand pleins d’idées de bon articles pour mes blogs m’arrivent dans la tête, mais là encore PRIORITE ! C’est bien beau de faire des articles sur le focus et la productivité si moi même je ne respecte pas.

En bloguant j’ai pris plaisir à écrire, plaisir à partager mes expériences et mes acquis. Le syndrome de la page blanche est de plus en plus rare, car bloguer fait travailler la créativité et le style d’écriture.

Je suis loin d’être parfait de ce coté là, j’ai énormément de progrès à faire encore, mais si on compare a il y a trois ans où 300 mots étaient une montagne, je me dis que ce n’est pas désespéré.

5) Avoir un rythme de rédaction constant

Rédiger un mémoire en un week end, ou même une semaine, c’est un peu du suicide mental, ou au pire du suicide académique. Peut être que certains arrivent à passer des nuits blanches pour finir leurs mémoires ou autres rapports, personnellement il arrive un stade ou la créativité, le style et la productivité tendent vers zero.

Bloguer demande une certaine constance dans la publication, ecrire un mémoire c’est pareil. Je me suis donc imposé des tranches horaires reservées à la rédaction. Si j’étais en forme et motivé, j’enchainais plusieurs chapitres pour prendre de l’avance, si j’étais fatigué et pas très inspiré, je me contentais de respecter l’objectif du jour quitte à revenir dessus par la suite pour l’améliorer.
Une fois un planning établi, l’épreuve ne parait plus insurmontable, ce qui permet de s\’organiser et de garder un certain équilibre.

La rédaction de ce mémoire a donc été autant un calvaire qu’un plaisir. Calvaire parceque le printemps Montréalais est agréable, donc après 4 mois d’hivers c’était plus tentant de sortir profiter du beau temps dehors plutôt que de rester enfermé à rédiger. Plaisir car ce sujet me passionne et correspond à une tendance qui va exploser d’ici peu.

Je prépare un autre article qui donne des astuces et conseils que j\’ai moi même appliquer pour venir à bout de ce mémoire.

Prochaine étape ? Retour en France à la fin du mois pour passer les oraux et les dernières formalités avant de m’envoler. Où ça ? wait and see…

Et pour les blogs ? Je vais recommencer à publier des articles, et je prépare des petites surprises pour mes lecteurs…

6 réflexions sur “Comment bloguer m\’a aidé à réaliser mon mémoire de fin d\’étude”

  1. Maintenant que t’es débarassé, j’espere que tout va aller pour le mieux! Hate de voir les prochains articles!

  2. Merci pour ces témoignages!! Ca encourage car pour ma part, je suis au stade 0 « trouver mon sujet »….
    Félicitations et bonne continuation pour la suite… et encore merci de partager cela avec nous!!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *