Mes impressions sur Berkeley en Californie

Durant l’été dernier, j’ai eu la chance d’effectuer une Summer Session en Californie, à UC Berkeley. Située sur la côte-est des Etats-Unis, prêt de San Francisco en Californie, la ville de Berkeley est mondialement connue pour son université, classée dans les cinq meilleures mondiales. UC Berkeley est le premier campus de l’université de Californie. L’université accueille environ 40 000 étudiants chaque année et a été classée deuxième mondiale derrière Harvard et devant Stanford en 2010. La possibilité d’y suivre des cours et de vivre sur cet immense campus représentait une énorme opportunité et une expérience unique.


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C’est donc avec impatience que j’ai abordé ce long voyage jusqu’en Californie. Au départ de Paris, notre vol a duré 7H jusqu’à l’aéroport de Washington puis 5H jusqu’à San Francisco. La première surprise a été l’intensité des contrôles pour passer sur le territoire américain. A peine sorti de l’avion, il faut s’attendre à une très longue attente pour le contrôle des papiers et des visas. Empreintes digitales, questions plus ou moins personnelles, photos etc… les américains ne rigolent pas sur l’immigration et veillent bien à conserver toutes nos informations. Le problème d’immigration étant très important aux Etats-Unis, les contrôles sont de plus en plus rigoureux, il faut donc s’attendre à une pénible attente avant de franchir la frontière. Une fois les formalités réglées, l’aventure Californienne pouvait alors enfin commencer.

Une fois arrivée à l’aéroport de San Francisco avec notre groupe d’étudiant de l’INSEEC Paris et Bordeaux, nous avons été récupérés par la correspondante afin d’être acheminés en bus à l’International House, où nous allions loger durant nos six semaines de Summer Session. La première impression a été plutôt décevante; si l’accueil a été très chaleureux, l’aspect vieillot de l’International House nous a interpelé. La décoration très « old school » pouvait dérouter au premier abord. Un temps d’adaptation a donc été nécessaire pour s’habituer à ce nouveau décor. Nous avions accès à tout ce dont nous avions besoin : sanitaires et douches sur les paliers, cafeteria, salle de jeux, salle de conférence, bibliothèque, salle avec télévision etc… Les chambres doubles, très petites, étaient équipées du stricte minimum : un lit superposé, deux bureaux et deux armoires pour ranger les vêtements. L’International House accueille des étudiants du monde entier : américains, européens, asiatiques, sud américains, tous les pays sont représentés. Si le bâtiment est loin de l’image moderne et hyper- équipée de l’Amérique qu’on peut avoir, ce dernier possède plus une image ancienne et prestigieuse.

L’International House si situe en plein centre du campus, à cinq minutes à pied de la Haas School of Business, où j’allais suivre mes cours. Le campus de Berkeley est immense : c’est une ville dans la ville. On y trouve plusieurs bâtiments à l’architecture très impressionnante et imposante: philosophie, littérature, psychologie, sciences, droit, toutes les filières sont présentes. Egalement de nombreuses installations sportives sont accessibles comme le stade, une salle de sport gigantesque, des terrains de sports collectifs et des piscines.

La plus grande particularité du campus est l’alignement de nombreuses maisons, des « fraternités » typiquement américaines. Ces maisons sont reconnaissables avec les lettres grecques sur leur façade. Les fraternités sont les groupes dont les membres se considèrent comme des « frères ». L’adhésion se fait au début de l’année, à travers des initiations et cérémonies (souvent du bizutage) tenues parfois secrètes. L’accès à ses fraternités permet aux étudiants d’avoir accès à un réseau important, à de grosses fêtes, et surtout à la popularité. Ces fraternités sont très controversées notamment pour l’image de débauche qui leur est associée au cours des fêtes qui y ont lieu. Chaque fraternité a ses secrets, ses légendes et ses mythes. C’est vraiment typiquement américain dans la mesure où ça apprend aux garçons à devenir des hommes dans une approche qui met en avant les valeurs de leadership, d’indépendance, d’individualisme autant que de fraternité.

Si le campus est beau, propre et calme, le contraste avec la ville de Berkeley est très fort. Dès notre arrivée, nous avons été informés sur les contacts en cas d’urgences pour être protégés ou même raccompagnés pendant la nuit. Telegraph Avenue, l’axe le plus fréquenté de Berkeley relie la ville à Oakland, qui a très mauvaise réputation aux Etats-Unis pour son taux de criminalité très élevé. Plus on avance dans cette avenue, plus on quitte le campus et plus le décor devient hostile avec de nombreux sans-abris. Il est très fortement déconseillé de s’y aventurer tout seul la nuit. Cependant, au cours de ce séjour, je n’ai pas été victime ni témoin de situations dangereuses, mais j’ai pu entendre quelques anecdotes inquiétantes arrivées à d’autres étudiants. Le campus ne reste donc pas un endroit totalement sûr et il faut savoir rester prudent pendant la nuit.

Berkeley est une très belle ville, cependant le grand intérêt d\’y être est la proximité avec San Francisco, à suivre ici.

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